La presse parle de LLJ
Un article du Paris Normandie par Catherine Rol
Quoi de neuf dans l’ancien Leclerc de Caër ?
Rachetée il y a deux ans et demi, la friche de l’ancien Leclerc retrouve petit à petit de l’activité avec des formations professionnelles, un restaurant asiatique ou la vente de nourriture pour animaux. On fait le point avec le propriétaire.
Il y a deux ans et demi, la friche de l’ancien Leclerc, à CaërNormanville, était rachetée par la société Logistique Les Jonquets, une petite entreprise familiale de stockage et de logistique f ondée dans l’Eure en 1997, et installée à Autheuil Authouillet depuis 2007.
RESTAURANT ASIA TIQUE
Les deux frères Matthieu et Julien Frichot, respectivement gérant et actionnaire de la socié té Logistique Les Jonquets (LLJ), avaient besoin de place pour pérenniser leurs activités. Les locaux situés à Autheuil Authouillet étaient devenus trop petits et ne permettaient plus de répondre favorablement aux demandes des clients habituels (pharmaceutique, cosmé tique,parfumerie, matières plastiques…) et des nouveaux, toujours plus nombreux.
En r achetant le site de Normanville – 42 0 00 m 2, dont environ 12 000 m 2 de bâtiment – les frères Frichot savaient bien qu’ils ne pourraient pas tout utiliser pour du stockage. Pour optimiser les lieux, ils ont loué une partie des locaux. L’Organisme de formation technique en sécurité du travail (OFTS), jusqu’alors installé à Saint Étienne du Rouvray, assure depuis deux ans des formations au Caces (Certificat d’aptitude à la conduite d’engins en sécurité). Une vingt aine de stagiaires sont accueillis à chaque session. « L’organisme de f ormation occupe 1 0 00m2 », précise Matthieu Frichot.
Une autre surface de 1 000 m2 doit en principe être prochainement occupée par une enseigne spécialisée dans la vente de nourriture pour animaux. Et les 1 500 m2 de l’ancienne galerie marchande ont é té transformés en restaurant asiatique dont l’ouverture est espérée pour début mai. Un des deux parkings d’une surface de 7 000 m2 a par ailleurs été revendu. Un bâtiment y sera construit qui réunira activités commerciales et de bureau.
« Nous a vions une demande d’un professionnel qui vend des plantes pour s’installer dans l’ancienne jardinerie, mais nous n’avons pas pu lui louer l’emplacement », regrette Matthieu Frichot. La vente d’articles de jar dinerie fait en effet partie de la liste des activités que LLJ n’a pas droit de pratiquer pendant une période de trente ans, ni elle, ni ses éventuels successeurs,comme le pr écise la clause de nonconcurrence signée lors de l’achat du site à Intermarché.
9 000 M 2 AUX ANDELYS
Il reste ainsi 8 500 m2 de stockage pour les client s de la société LLJ.« Mais c’est déjà plein », constate Matthieu Frichot. Il se retrouve d’ailleurs confronté à la même situation qu’il y a deux ans et demi : des locaux trop petits au vu de la demande. « Nous avons dû racheter, en octobre 2023, un bâtiment de 9 000 m2 aux Andelys, illustre Matthieu Frichot. Il est déjà plein. On aimerait faire en sorte de stocker en hauteur, mais cela représente entre 200 000 € et 300 000 € d’investissement. » Au total, LLJ cumule près de 30 000 m2 de stockage sur ses trois sites, tous pleins.
Depuis leur arrivée, les frères Frichot ont embauché, à Normanville, deux caristes à temps plein et emploient quelques intérimaires pour les périodes de forte activité.
